Hossegor c’est une ville qui se trouve dans le sud-ouest de la France. Elle se caractérise pour être une destination choisie par pas mal de français, allemands et anglais que cherchent à se détendre à la plage pendant l’été. On y trouve notamment beaucoup de jeunes qui viennent pratiquer le surf. En effet, l’une des étapes du championnat mondial de surf se déroule à Hossegor. Pourtant, elle reste encore hors du circuit typique de plages où tout le monde veut y aller du fait d’en avoir entendu parler.
Dans le cas d’Hossegor, les yeux dont parlait Proust n’étaient que ceux de mes potes. Heureusement, j’au la chance de partager des très bons moments avec Sevan, Benoît, Mika, Matheu et Fiorella. Sevan est mon ami dont je vous ai déjà parlé. Benoît et Mika sont deux potes de Sevan qui habitent à Bordeaux. Je me suis beaucoup amusé avec eux car ils chambraient tout le temps avec l’accent parisien de Sevan. Imaginez que deux «cordobeses» se moquaient d’un «porteño». En plus il y avait Matheu, frère d’une amie de Sevan, et Fiorella la copine péruvien de Matheu. En fait, ils habitent au Pérou et maintenant ils étaient en vacances en France. C’est un couple vraiment marrant avec lequel on peut parler de n’importe quoi. Leurs points de vue sur n’importe quel sujet sont très intéressants. Le fait de travailler sur le domaine artistique leur permet toujours de faire une analyse hors du commun.
La plupart des journées se sont passées sur la plage. Ces mecs aiment vraiment pratiquer le «surf» et le «body», voire un jour se sont levés à 6 heures du matin pour aller à la plage! Un petit détail dont m’ont parlé pendant une après-midi c’est que les plages d’Hossegor avaient été occupées par les allemands pendant la seconde guerre mondiale. En fait, on m’a montré de grandes roches qui étaient des fortifications d’où les soldats allemands tiraient contre les avions américains. Il faut beaucoup s’approcher pour se rendre compte qu’elles n’étaient seulement des roches sur la mer. Voici une photo.
Un autre moment inoubliable de mon séjour à Hossegor a été quand on a dû construire un «maté». Malheureusement, j’avais oublié le mien chez moi. Cependant, on s’est servi du bon sens et de la nature pour trouver une solution. Tout d’abord, on savait que n’importe quel récipient ferait l’affaire, mais avec Sevan on voulait aller au-delà. Du coup, on a pris une branche de «bambú», une scie, et on a fabriqué deux matés. Même si on redoutait échouer, le «bio-maté» (le nom qu’on l’a donné) a été un vrai succès. Ci-dessous vous trouverez une photo.
Malheureusement, le séjour à Hossegor n’est pas fini comme je l’aurais désiré du fait de la défaite de l’Argentine face à l’Allemagne. Malgré ça, je me rends compte que mon voyage est en train de finir tel que je souhaitais…sûr la crête de la vague!
Ton récit donne envie de partir connaître Hossegoret, il faut dire que tu pourrais bien te consacrer à la fabrication de "mates", jajaja.
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