martes, 6 de julio de 2010

Hossegor

Un jour à l’Alliance Française de Paris, en discutant a propos des voyages, on a lu une phrase de Marcel Proust qui affirmait que «le véritable voyage n’est pas d’aller vers d’autres paysages, mais d’avoir d’autres yeux ». Cette belle appréciation sert à résumer les sensations éprouvées pendant mon séjour à Hossegor.

Hossegor c’est une ville qui se trouve dans le sud-ouest de la France. Elle se caractérise pour être une destination choisie par pas mal de français, allemands et anglais que cherchent à se détendre à la plage pendant l’été. On y trouve notamment beaucoup de jeunes qui viennent pratiquer le surf. En effet, l’une des étapes du championnat mondial de surf se déroule à Hossegor. Pourtant, elle reste encore hors du circuit typique de plages où tout le monde veut y aller du fait d’en avoir entendu parler.

Dans le cas d’Hossegor, les yeux dont parlait Proust n’étaient que ceux de mes potes. Heureusement, j’au la chance de partager des très bons moments avec Sevan, Benoît, Mika, Matheu et Fiorella. Sevan est mon ami dont je vous ai déjà parlé. Benoît et Mika sont deux potes de Sevan qui habitent à Bordeaux. Je me suis beaucoup amusé avec eux car ils chambraient tout le temps avec l’accent parisien de Sevan. Imaginez que deux «cordobeses» se moquaient d’un «porteño». En plus il y avait Matheu, frère d’une amie de Sevan, et Fiorella la copine péruvien de Matheu. En fait, ils habitent au Pérou et maintenant ils étaient en vacances en France. C’est un couple vraiment marrant avec lequel on peut parler de n’importe quoi. Leurs points de vue sur n’importe quel sujet sont très intéressants. Le fait de travailler sur le domaine artistique leur permet toujours de faire une analyse hors du commun.


La plupart des journées se sont passées sur la plage. Ces mecs aiment vraiment pratiquer le «surf» et le «body», voire un jour se sont levés à 6 heures du matin pour aller à la plage! Un petit détail dont m’ont parlé pendant une après-midi c’est que les plages d’Hossegor avaient été occupées par les allemands pendant la seconde guerre mondiale. En fait, on m’a montré de grandes roches qui étaient des fortifications d’où les soldats allemands tiraient contre les avions américains. Il faut beaucoup s’approcher pour se rendre compte qu’elles n’étaient seulement des roches sur la mer. Voici une photo.


Un autre moment inoubliable de mon séjour à Hossegor a été quand on a dû construire un «maté». Malheureusement, j’avais oublié le mien chez moi. Cependant, on s’est servi du bon sens et de la nature pour trouver une solution. Tout d’abord, on savait que n’importe quel récipient ferait l’affaire, mais avec Sevan on voulait aller au-delà. Du coup, on a pris une branche de «bambú», une scie, et on a fabriqué deux matés. Même si on redoutait échouer, le «bio-maté» (le nom qu’on l’a donné) a été un vrai succès. Ci-dessous vous trouverez une photo.


Malheureusement, le séjour à Hossegor n’est pas fini comme je l’aurais désiré du fait de la défaite de l’Argentine face à l’Allemagne. Malgré ça, je me rends compte que mon voyage est en train de finir tel que je souhaitais…sûr la crête de la vague!

Bordeaux

Même si j’étais presque devenu un blésois et la région de la Loire me plaisait beaucoup, je devais me bouger et suivre mon parcours. Prochaine destination: Bordeaux.

J’avais parlé avec mon ami Sevan et on s’était mis d’accord pour se rencontrer à Bordeaux où on se logerait chez Benoit, un ami de Sevan. Après quatre heures en roulant la voiture, j’y suis enfin arrivé. Malgré certaines différences, on peut dire que Bordeaux est très pareille à la ville de Rosario.

Bordeaux est située au sud-ouest de France et elle est l’une des villes les plus importantes du pays. C’est à Bordeaux qui se trouve l’un des ports les plus importants. En fait, du point de vue historique, son port a témoigne de la traite de noirs qui étaient amenés de l’Afrique et vendu puis à l’étranger.

Par ailleurs, Bordeaux est aussi connu pour abriter la place la plus grande d’Europe, qui s’appelle «Place de Quiconces». Cependant, c’est grâce à ses vins que Bordeaux a gagné de la popularité autour du monde entier. J’ai eu la chance de déguster certains vins français de diverses régions et je dois avouer que les bordelais sont les plus agréables et savoureuses. Mais, ce n’est que mon opinion jaja.

Après avoir ronchonné car je n’avais pas une carte de la ville, j’ai rejoint mes pots. Pendant cette après-midi-là on est allés à une place près du Grand Théâtre où on a pris des bières. Plus tard, on a regardé le match de l’Espagne contre le Portugal. On croyait qu’elles offriraient un match plus intéressant.

Au soir, on est sortis pour boire quelque chose. D’abord on est allés à une place où il y avait plusieurs bars installés à la belle étoile. Ca s’est bien passé mais ces bars ont fermé leurs portes à minuit, on a dû donc chercher un autre bar. Vu qu’on était avec des potes bordelais, la recherche n’a duré heureusement que cinq minutes. On a marché cinq minutes et on est arrivés à «Calle 8», un bar cubain. En y entrant, on pouvait faire un cours intense de mondialisation dans une dizaine de minutes. C’était comme si on avait créé un petit paradis cubain à Bordeaux où tout le monde ne buvait que de mojitos. Quoiqu’on ait voulu rester toute la nuit en bavardant, le bar a fermé à 2 am et donc on est rentré chez Benoit en faisant une halte à McDo, pour culminer une soirée internationale.

Raretés royales

On entend parler souvent des romains comme des créateurs de la plupart des inventions qui ont changé la vie quotidienne. Après mon séjour royal, il faut dire que la royauté française a bel et bien contribué à améliorer de petits trucs ménagers.

Par exemple, c’est à l’époque de Louis XVI que la table de salle à manger a remplacé définitivement la table mobile. En effet, auparavant, l’antichambre servait de lieu pur prendre les repas.

Concernant aussi les repas, c’est Charles X qui décida de mettre les verres sur la table car il ne supportait plus les serveurs postés derrière chaque convive, épiant les conversations.

D’autre part, à l’époque, on dormait assis car la position couchée était réservée aux morts et on avait également peur d’avaler sa langue. En outre, on accrochait beaucoup de tapisseries sur les murs du fait qu’ils servaient à mieux conserver la chaleur en hiver.

Louis XVI en considérant que les courbes appartiennent à la nature et aux jardins, il ordonne que le mobilier privilégie la ligne droite.

Par ailleurs, les rois et les reines aimaient s’identifier avec n’importe quel symbole. D’après moi, le plus marrant c’était celui de François Ier qui avait choisi une salamandre couronnée avalant de flammes ou crachant des gouttes d’eau. Son devise était «nutrisco et extingo», soit «je me nourris du bon feu, j’éteins le mauvais feu».

Voici une photo de la salamandre.