Et c’est ainsi, en quelques semaines, que Jack Lang, Ministre de la culture, décide de lancer la première Fête de la Musique, le 21 juin 1982, jour du solstice d’été, nuit païenne se référant à l’ancienne tradition des fêtes de la Saint-Jean.
« Faites de la musique, Fête de la Musique », la formule devenue mot d’ordre n’avait rien du slogan. Cette mobilisation des musiciens professionnels et amateurs, cette attention nouvelle portée à tous les genres musicaux, devenaient ainsi, à travers la réussite immédiate d’une manifestation populaire et largement spontanée, la traduction d’une politique qui entendait accorder leur place aux pratiques amateur ainsi qu’au rock, au jazz, à la chanson et aux musiques traditionnelles, aux côtés des musiques dites sérieuses ou savantes.
La particularité de cette fête c’est qu’elle a lieu partout. Où qu’il y ait un instrument, on fait la fête. La formule c’est simple et l’invitation s’adresse à tous. Voilà pourquoi, afin de mieux profiter des spectacles, il faut planifier le parcours à suivre. En général, les musiciens commencent à jouer à 18 hrs, mais il est possible de trouver d’autres spectacles qui démarrent à partir des 15 hrs.
Moi, je me suis baladé vraiment partout jaj. Il fallait tout connaître.
Tout d’abord, je suis allé au Jardin du Luxembourg où le Sénat nous invitait à participer des spectacles français et internationaux. Dans une des scènes installées j’ai regardé un spectacle de musique de la Bretagne. Ca a été un peu marrant pour moi puisque les bretons sont des descendants du peuple celtes, et mon nom « Street » est originaire de l’Irlande, soit du peuple celte. Du coup, j’ai ressenti une jolie sensation car c’était comme si je rencontrais mes ancêtres.
Le spectacle a été magnifique, notamment pour la manière dans laquelle il se déroulait. Les artistes dansaient sur la scène au rythme des cornemuses et à un moment donné ils ont commencé à descendre et à mêler entre le public. Soudainement, les artistes et le public dansaient main dans la main pendant que leurs visages laissaient entrevoir leur joie.
La musique les avait envahis et s’était installée dans leurs corps. Elle ne cessait pas d’y voyager à toute vitesse en nourrissant même chaque atome avec sa gaieté. La foule était composée de soldats qui luttaient pour la paix avec leurs sourires. Tout le monde ne voulait que partager son bonheur, et on l’a atteint.
Voici une photo avec Kevin, un des bretons qui jouaient la cornemuse.
À 19 hrs à peu près, j’ai quitté le Luxembourg et j’ai commence à errer par le Quartier Latin. Comme j’imaginais, on trouvait des petits groupes composés de musiciens amateurs dans chaque coin. La seule règle c’était qu’il fallait s’amuser, l’ambiance était donc très agréable où qu’on soit.
Comme je vous disais, le truc c’est d’errer sans un but précis. C’est qui est marrant c’est que tout a été déjà prévu parce que où que nous soyons, on peut trouver une petite grillade pour acheter un sandwich de merguez et une bière ou ce qu’on préfère. Heureusement, j’étais avec mes potes et on est allés à un bar typiquement français. Il y avait un groupe qui jouait un peu de reggae et de rock. On est resté là-bas jusqu’à une deux heures du matin où tout le monde commençait à rentrer chez lui.
Bref, on a passé une soirée magnifique en partageant de bons moments avec beaucoup de personnes provenant de n’importe quel coin de la planète.
Voici d’autres photos...
Excellent rapport, Guillaume!!! Tu en as bien profité!!! Félicitations!!!
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