domingo, 27 de junio de 2010

Impasse de Renardières

Comme je vous ai raconté, la Loire s’étend par plusieurs villes et villages qui composent une grande métropole naturelle. L’une de ces villes est Blois où j’ai enfin trouvé d’hébergement. Même si peut être un peu couteux, on m’avait conseillé de louer une voiture et me loger dans une chambre d’hôtes pour pouvoir mieux découvrir la campagne. Heureusement, je leur ai obéi.

Je suis dans une maison typiquement française avec un jardin très joli et charmant. Elle est situé au milieu de la forêt, donc pour y arriver il faut rouler la voiture par plusieurs petits chemins de terre qui longent la Cisse, une petite rivière blésoise. Si on veut, on peut la chercher avec l’aide du Google Maps/Earth. Il faut mettre «Les Renardières» ou bien «Impasse des Renardières».

Marthe, sa propriétaire, est une dame très gentille! Même si elle semble avoir cinquante ans et quelques, je crois qu’elle en a vécu plus d’une centaine jajaj. Sa manière de penser ressemble beaucoup à celle de ma chère Marie, la flaca (comme elle aime dire à tout le monde) qui un jour a bouleversé mon esprit jajja.

Je suis arrivé à l’après-midi, à 17 heures à peu près. Elle m’a offert un café et on a bavardé pendant deux heures de n’importe quoi. Disons qu’on a profité pour partager nos pensées et nos connaissances.

Vu que je voyageais tout seul, elle m’a invité à une sorte de fête organisée par un couple anglais qui s’est installé à Onzain il y a vingt ans. Je lui ai demandé ce qu’on fêtait et m’a répondu que rien de spécial. C’était seulement pour se rencontrer avec des amis et passer un bon moment. Immédiatement je me suis dit «ah, c’est comme en Argentine!».

Dans la fête, il y avait 40 personnes, dont plusieurs couples, même de familles avec des enfants. Il y avait des français, des anglais, des suisses et moi jaj. On avait préparé plusieurs plats mais la vedette était la «barbecue», notamment les burgers et les merguez. Quant aux merguez, j’ai découvert que son truc est qu’ils sont préparés avec de la viande de mouton et du bœuf, mais pas de porc. Cela parce qu’ils font partie de la nourriture arabe du fait que le Coran interdit de manger de la viande de porc.

En mangeant un burger et en buvant un peu de vin, je me suis rendu compte que les gens étaient tous de vrais hippies ou bohèmes qui avaient quitté la grande ville pour trouver du charme dans la campagne. Par exemple, Marthe, la propriétaire des «Renardières», elle est venue à Molineuf il y a vingt ans après s’être divorcé. Ce qui est marrant c’est qu’elle habitait auparavant à Issy-les-Moulineaux qui est situé juste à côté de Malakoff, le quartier ou j’habitais pendant mon séjour à Paris!

La petite rareté de la soirée a été la musique. On a écouté de la musique typique des années 1960 et 1970, soit les Beattles, les Rolling Stones, Pink Floyd, Led Zeppelin, et d’autres plus modernes comme Nirvana, Radiohead, toujours des groupes anglo-saxons. Pourtant, à un moment donné, on m’a demandé quelle sorte de musique on écoutait en Argentine. Du coup, je suis allé chercher mon ordinateur portable à la voiture, je l’ai connecté aux parlants et j’ai mis certaines cumbias et reggaetons. Même si personne ne comprenaient les paroles, ils ont commencé à danser volontiers!

Finalement, après avoir partagé un moment très agréable et avoir entendu beaucoup d’histoires, on est rentrés aux chambres d’hôtes à minuit car le lendemain il fallait se lever assez tôt pour profiter de la journée.

Voici, une photo avec Marthe (habillée en noire), deux dames anglaises et un gars suisse qui est un authentique personnage.


A plus tard!



2 comentarios:

  1. La France profonde et son charme. Un ambassadeur argentin en France. Bonne continuité!!!

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  2. De très belles photos, Guille! Le compte à rebours vient de commencer? Amitiés!!! ;)

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